Aurélie Guérinet développe un travail d’écriture où les images, les signes graphiques et les mots procèdent ensemble. Par le biais du livre d’artiste, de l’image éditée en multiple et du dessin, elle expérimente des formes d’écriture poétiques visuelles et sonores. Ses recherches sont autant de réappropriation du langage et tendent à rendre visibles les activités vernaculaires et les évènements qui passent inaperçus.
Elle transmet sa soif de collectionner des images, des mots, des histoires, des souvenirs, lors d’ateliers. Elle compose des récits, témoigne, transmet des messages d’empouvoirement en collant des affiches dans la rue ou lors d’exposition.
Elle travaille seule autant qu’en groupe. Elle s’arme du pessimisme de l’intelligence et de l’optimisme de la volonté, avec ses casquettes de féministe, de designeuse graphique, d’écrivaine, de sérigraphe et de dessinatrice pour travailler.
Elle souhaite que son travail permette aux gens de se réapproprier leur propre histoire pour avoir la disponibilité et l’envie d’imaginer un monde meilleur. Rien moins.
Dans sa famille imaginaire de travail elle compte : Renée Lévi, Sylvia Bächli, Valérie Mréjen, Till Roeskens, Agnès Varda, Pascal Casson, Valentine Schlaegel, Etel Adnan.
Crédit photo: Solveig de la Hougue