Manon Marvie est née le 21 octobre 1994 à lʼIsle Adam. Elle grandit en bord de mer, dans la campagne Normande. Stimulée par la création depuis son enfance, quʼelle estime heureuse car proche de la nature et de la mer, elle passe son bac Littéraire, option Arts Plastiques et Cinéma. Après une année en Arts du Spectacle pour étudier lʼhistoire du cinéma à la Faculté de Caen, elle rentre à LʼEcole Supérieur dʼArts et Médias de Caen-Cherbourg, dont elle est diplômée en 2016. Après des années fondatrices riches en expériences sur le territoire Normand, elle part voyager à lʼétranger. Durant plusieurs années, ses déplacements à travers différents pays, dans des lieux chargés de symboles, dʼhistoires, de langues, de paysages et de rencontres; lui permettent de collecter des images, des sons, des souvenirs, des pensées, des formes et des couleurs, qui étoffent sa palette personnelle. Ainsi, son travail est le témoignage dʼune génération aux influences culturelles multiples, consciemment et volontairement empreintées à un monde en mouvement, quʼelle observe en même temps quʼelle sʼanalyse et se découvre à travers lui. Des carnets se remplissent de notes, dʼobservations, de collage et de poèmes. Après un an en Nouvelle Zélande, elle passe par lʼIndonésie, avant de partir au Bénin pour animer un workshop créatif dans une école maternelle. Bien quʼelle eu un premier contact avec lʼargile aux Beaux Arts, cʼest en Australie que son interêt pour la matière terre éclot. Elle décide dʼacquérir le savoir faire de cette pratique ancestrale. De retour en France en 2020, elle sʼinstalle en Bretagne, dans un écovillage au sein dʼun collectif plutôt marginal, qui appréhende les 15 hectares de forêts sur lesquelles il est installé, autant comme un outil, quʼun terrain de jeu fertile, pour des tentatives sur la vie en communauté et les relations humaines. Cette période de sa vie, en plein milieu de la crise sanitaire, est marquée par de grandes réflexions, autant dʼapprentissage et de questionnements sur le féminisme, lʼécologie, la décroissance, la propriété, lʼintime, et la politique de manière générale. Elle y organise une résidence dʼété et invite 11 femmes artistes et militantes à occuper lʼespace pendant une semaine. Suite à cela, elle intègre en janvier 2022, une formation de 15 mois préparant au CAP tournage et au CAP décoration dʼobjet dʼart quʼelle obtient en 2023. Aujourdʼhui installée dans un atelier collectif ( Manoeuvre ) en Normandie, elle tente de continuer ses recherches artistiques et plastiques tout en travaillant aussi des objets utilitaires pour des restaurateurs et des particuliers.
Crédit photo: Louise Blancho