Lukas Richarz vit et travaille près de Caen.
Sa pratique actuelle de la céramique est une étape particulièrement durable d’un parcours artistique ayant débuté lors de ses études en Arts Appliqués, puis aux Beaux-Arts de Caen. Durant ces quatre dernières années d’étude, il fréquente de nombreux ateliers (gravure, sérigraphie, vidéo, son…), développant un travail autour des notions d’espace construit et de représentation architecturale et spatiale.
C’est en Australie, quelques années plus tard, qu’il rencontre à Toowoomba, une céramiste, Alexis Tacey, alors responsable du département des Arts Visuels et de l’atelier de céramique de la University of Southern Queensland. Alexis lui offre un espace de travail au sein de l’atelier céramique et le met en relation avec un réseau de plasticiens, et de lieux diffusant le travail artistique local. Les premières poteries que Lukas observe et qui marqueront son travail sont celles reproduites sur les pages des catalogues d’expositions du Maître japonais Yoshida Yoshihiko, professeur d’Alexis Tacey.
De retour en France, il commence à produire des formes tournées dans la terre à grès de Saint-Amand sur un tour à pied construit par Philippe Godderidge (détail qui n’en est pas un). Il développe depuis un travail de pièces uniques en grande partie autour de la forme du bol, considérée alors comme une sculpture. Il libère autant que possible ses bols de la fonction utilitaire en les créant sans penser à une autre destination que celle de l’objet à regarder, à saisir et à contempler.
Crédit Photo: Nadia Anemiche